Test Hook 6 Plume : ton prochain parapente de progression ?

J’ai testé la nouvelle Hook 6P homologuée en EN A+ dans toutes les tailles, excepté la 20m2 qui est en B.

Tu as peut-être lu mon article sur les pour et les contre de passer sous une aile EN B après avoir obtenu le brevet ?
Fini la théorie, place à la pratique !
Asymétriques, wing-over, décrochage, frontale, posé de stab et hélico : voici les manœuvres que j’ai testées à Verbier en début février 2023.

C’était un très bon exercice pour moi de tester le matériel que je peux revendre depuis que je suis instructeur. Évidemment, mes observations ne sont pas des vérités absolues. Je te laisse le soin de prendre tout cela avec du recul, en adéquation avec ton expérience et ton niveau de pilotage actuel.

La Hook 6P en résumé

Fidèle à la catégorie « plume » de chez Niviuk, la Hook 6P gonfle extrêmement bien et facilite ainsi le décollage.
Également joueuse, elle te permettra à mon avis de bien progresser dans ce que tu savais déjà faire (ou pas encore) avec ton aile école. Elle gagne encore un poil de dynamisme par rapport à la Koyot P qui est l’aile débutant de Niviuk.
 

Grâce à un débattement au frein relativement long qui pardonne quelques imprécisions de pilotage, tu pourras par exemple effectuer tes premiers décrochages encadrés en toute sécurité.
Comme tu le verras dans la vidéo, la Hook 6P est super réactive en roulis. J’ai pu faire rapidement de jolis wings juste avec l’appui sellette. Ou encore poser des stabs dans la neige sans aucune difficulté.

Risques de se faire embarquer ?

En fermeture asymétrique, elle part d’un quart de tour juste après avoir claqué l’asymétrique. Puis elle se stabilise en vol droit, sans action au frein. Cet aspect-là a aussi un impact lorsque tu voudras travailler tes wings. En effet, même si tu te trompes un peu sur la cadence et que tu te prends une fermeture, le risque de te faire embarquer à ce moment reste faible.
 

La Hook 6P entre facilement en spirale engagée et j’ai dû mettre du contre pour ressortir du face planète.
En frontale, rien à signaler, elle se rouvre toute seule sans action, ce qui en fait une aile très stable. À titre de comparaison, avec une aile EN C ou D, la réouverture n’est pas forcément spontanée sans action du/de la pilote. De plus, le risque de cravate est plus élevé.

Atterrissage et thermique

J’ai pu constater une jolie ressource à l’atterrissage.
Il n’y avait malheureusement pas les conditions pour que je teste la voile en thermique. Mais comme le virage est assez progressif, je pense que tu devrais te sentir assez confortable pour affiner ton pilotage dans la pompe.

J’aurais été curieux de la tester dans du vent, côte à côte à la Koyot P. La différence d’allongement (4.7 pour la Koyot P et 5.3 pour la Hook 6P) me fait penser que la Hook devrait avoir de meilleures performances.

J’espère que cet article et la vidéo t’auront donné envie de tester l’aile.
Car en parapente, un bon test vaut toujours mieux qu’une grande théorie ou un manuel d’utilisation 😉

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